samedi 18 novembre 2017

Un quart des français

Bonjour la France

Cette semaine, j'ai ressenti un profond malaise à l'idée qu'un quart des français, a connu dans son enfance des violences physiques, psychologiques ou de nature sexuelle. J'en suis.

Comment cette foule immense mais silencieuse vit cette expérience post traumatique, elle-t-elle inscrite dans sa chair et dans son âme, et quel est son quotidien ?

Ces questions se posent régulièrement à moi et les réponses en constituent une expérience très personnelle à nulle autre pareille car chacun et chacune est unique de par son histoire.

Mais mon passé structure très fortement mon quotidien et ceci dans une assourdissante indifférence de mes proches, enfin je veux dire de mon mari auquel j'ai confié mes souvenirs d'enfance sur le papier il y a cinq ans et qui n'en a pas mesuré la teneur. Tant et si bien que ce sujet est tabou et qu'il ne me reste plus que ma sœur, aux côtés de laquelle j'ai vécu cette histoire pendant les dix huit premières années de ma vie, pour en discuter.

J'ai donc écrit sur une centaine de pages mon histoire, et je me suis jurée qu'un jour je les publierai, sans chercher à en recueillir des revenus. Je veux les  partager avec des associations de protection de l'enfance.

Je reviendrai sur ce blog pour en citer quelques extraits.

Peut être que vous lecteur et moi, nous sentirons moins seuls.

J'ai choisi l'anonymat car je ne connais pas la réaction de mes parents à cette initiative.